pourquoi la Luftwaffe cherche t-elle avant-guerre à intoxiquer Vuillemin quant à son potentiel, invitant la France à redoubler d'efforts dans l'urgence ? Pourquoi laisser le 2e bureau français se persuader que la Panzerwaffe est 2 ou 3 fois plus puissante qu'en réalité ? Pourquoi une propagande si efficace démontrant par A + B que la position allemande est infiniment plus favorable qu'en 1914 ? Tous ces éléments invitent certes les Français à attendre et minent partiellement le moral mais surtout poussent à démultiplier les efforts pour "faire le gros dos" et se renforcer au maximum.
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Voici, rapidement, quelques éléments de réponse : Hitler a besoin à la fois qu'on sous-estime lui-même et son pays, et qu'on les surestime. Car il éprouve à la fois le besoin de porter par surprise un coup foudroyant et d'obtenir aussitôt après la paix, de la part de la France et de l'Angleterre.
Les éléments que j'ai mis au jour, notamment dans les "papiers Doumenc", montrent que c'est très réussi : avant l'attaque le scepticisme quant à son déclenchement est de rigueur au sein de l'état-major français et dès le lendemain de la percée de Sedan le découragement prime.