C'est d'ailleurs pain bénit pour certains défenseurs de Halifax, qui se servent du fait que Churchill concède qu'on va sans doute négocier, mais demain, pour "démontrer" qu'il n'y avait pas un abîme entre lui et son ministre des AE. C'est le type même du raisonnement par amalgame, anti-historique s'il en est, car il se fonde sur des rapprochements superficiels sans s'interroger sur la logique du comportement de chacun.
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Ces lignes de moi ont été lues par vous comme une critique de votre post... alors qu'il ne faisait aucune allusion à Halifax !
***Quant à dire que les 26-28 Mai, Churchill attendait le bilan de l'évacuation de Dunkerque, qui commencait à peine, je vous rappelle qu'elle n'a pris fin que le 4 Juin.***
C'est malin, de faire des remarques de ce genre et "brisons là", pas de réponse possible !
C'est justement parce que l'évacuation doit prendre un certain temps qu'il est habile, de la part de Churchill, de calmer la fièvre pro-armistice de Halifax en disant qu'il faut attendre son bilan.
Mais ça, ce n'est pas de moi, c'est dans tous les livres sur la question.
A commencer par les recueils de discours de Churchill, qui déclare le mardi 28 mai aux Communes :
"Je compte faire une déclaration à la Chambre sur la situation générale quand l'issue de la bataille intense qui se déroule en ce moment pourra être connue et mesurée. Ce ne sera peut-être pas avant le début de la semaine prochaine." |