je ne vois pas à quel moment Churchill lui aurait botté les fesses en mai 40.
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je l'indique ! Du 26 au 28 mai.
Benoist Méchin, pourtant peu suspect de sympathies pour l'Angleterre,
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discutable; il prétend que de Gaulle s'est jeté dans ses bras et a, ce faisant, joué contre son camp, mais il trouve qu'elle, elle était dans son rôle.
des messages EN FRANCAIS,
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un seul, à ma connaissance, le 21 octobre 1940.
"De Gaulle aimait Reynaud", "Churchill aimait la France"... Même si on admet ces affirmations générales, on n'est pas dispensé d'examiner la conjoncture précise des 26-28 mai : Halifax et Reynaud font tout pour faire intervenir Mussolini en médiateur, Churchill s'y oppose en reculant dos au mur et obtient un refus du cabinet qui n'est d'abord qu'un sursis très provisoire, motivé officiellement par la nécessité d'attendre, pour traiter, le bilan des évacuations de Dunkerque.
C'est d'ailleurs pain bénit pour certains défenseurs de Halifax, qui se servent du fait que Churchill concède qu'on va sans doute négocier, mais demain, pour "démontrer" qu'il n'y avait pas un abîme entre lui et son ministre des AE. C'est le type même du raisonnement par amalgame, anti-historique s'il en est, car il se fonde sur des rapprochements superficiels sans s'interroger sur la logique du comportement de chacun. |