Je relève dans votre texte deux inexactitudes qui le fragilisent.
La date des premiers assassinats de juifs pour le seul crime d'exister est trés antérieure à l'invasion et de l'URSS et à la conférence de Wannsee. En fait, il y a eu des victimes dés la nuit de Cristal de 1938, peut être même avant. En Pologne, les Einsatztruppen massacraient systématiquement les juifs dés septembre 1939.
Par ailleurs, dire qu'il n'y a pas eu de guerre contre les juifs, c'est occulter les liens entre le projet nazi et les sponsors musulmans et chrétiens. En éxagérant à peine, on pourrait dire que Hitler a été un homme de paille, qui a entrepris de tuer les juifs sur l'ordre de l'église et de l'islam; et qu'il en a été empêché parce que, dans le même temps, il a fait la guerre aux protestants et aux communistes.
Le génocide n'était pas qu'une initiative allemande, c'était un vaste plan d'épuration ethnique à l'échelle européenne. Le dirigeant de la Slovaquie, un prêtre du nom de Tiso, a même accepté de PAYER 5 DM par tête de juif dont il était débarrassé. Pierre Laval, quand il a exigé que les enfants soient déportés avec les adultes, a commenté qu'il "faisait de la dératisation".
L'aspect "prestation de service" allemande a même été démontré de façon plus caractéritique encore dans le cas des juifs de Bulgarie. Ce pays, pourtant allié de l'Allemagne, a refusé de livrer ses juifs. La réaction- sidérante- des nazis a été de les menacer de ne plus les inclure dans le plan d'élimination des juifs!
"Vous voulez garder vos rats, démerdez vous!" en somme!
Les Bulgares, peut-être pris de remords, ont alors accepté de livrer les juifs non bulgares de territoires annexés.
C'est trés réducteur de limiter le génocide à une rancune personnelle de Hitler, et faire silence sur l'action du Mufti de Jérusalem, leader palestinien de l'époque, et des innombrables illuminés ecclésiastiques, qui voyaient avec jubilation la disparition du peuple déicide.
Faudra-t-il vous rappeler la recherche faite à la demande du clergé de Yougoslavie (Croate?) qui obtint de pouvoir faire crucifier des mâles juifs de 33 ans, pour reconstituer la Passion, et voir "comment ça s'était passé". Ils ont établi que les clous n'avaient pu être plantés dans la paume des mains, parce que la main se déchirait sous le poids du corps. Ils n'ont obtenu une crucifixion satisfaisante qu'en plantant le clou dans le poignet. Voilà comment on fait progresser les connaissances!
Voilà, Mossieur ce que vous eussiez dit, si votre texte avait été complet.:) |