"Pas plus que les Franco-britanniques eux-même qui par obsession anticommuniste primaire préférèrent laisser se déployer en toute quiétude un système totalitaire à leur propre porte de crainte de donner un jour le moindre répit à un autre système totalitaire pourtant alors bien moins directement menaçant."
C'est le type même du raisonnement spécieux.
Rendre les franco-britanniques responsables de l'avènement de Hitler alors que cet énergumène n'a cessé de dire qu'il voulait réviser "Versailles",notre unique rempart, c'est vraiment du n'importe quoi.
Ma grand'mère, bonne bourgeoise, me disait "On a eu un penchant pour Mussolini, mais Hitler nous a toujours fait peur".
J'ai appris depuis qu'en effet, les défauts de la démocratie libérale étaient si criants que Mussolini recevait des visites courtoises de gens très bien comme Pie XI, Churchill ou Gandhi. A l'époque,en 1935, il détestait Hitler. Laval, après Barthou, a vu le parti qu'on pouvait en tirer, et c'est le Front populaire qui a tout saboté.
L'anticommunisme explique le pro fascisme mais pas le pro-nazisme.
Et, d'ailleurs, pourquoi l'anticommunisme serait-il "primaire" ?
N'a-t-il pas apporté la preuve de sa formidable nuisance ? |