Bonsoir,
Laval, en signant les accords du 7 janvier 1935 avec l'Italie, amorce en effet un tournant, éphémère, de la politique française vis-à-vis de la "soeur latine". En pleine affaire éthiopienne, il n'imagine cependant pas, tout comme les hautes sphères militaires françaises qui collaborent avec leurs homologues italiennes (cf les entrevues Gamelin-Badoglio), que l'Italie vise davantage qu'un simple grignotage frontalier aux dépens du Négus. Car à cette époque les débuts d'une stratégie commune (franco-italienne) visant à se prémunir d'un réarmement allemand, ont bel et bien lieu. Tout sera jeté aux orties une fois l'agression italienne concrétisée, les sanctions -de pure forme mais aux effets dévastateurs sur les plans européens du Duce- votées et le rapprochement germano-italien, définitif celui-là, amorcé. |