Duroselle, Borne, Dubief, n'en jetez plus ! Il s'agit de gens obnubilés par le Laval des années 40 et ne cherchant guère dans les précédentes que ses racines.
Quant à Dard, il est justement spécialiste de la droite, et de ses idéologies (contrairement aux précédents, il est sensible au briandisme de Laval), plus, beaucoup plus, que des relations internationales.
J'ai tenté en 1993 avec
Churchill et les Français une rupture, qui m'a amené, en particulier, à introduire dans le tableau le tournant radical de l'accord naval anglo-allemand, complètement méconnu, souvent passé sous silence et au mieux mentionné au passage dans les chapitres sur l'
appeasement, mais jamais dans le tableau global et notamment dans le dynamitage du "front de Stresa".
C'est donc là-dessus que j'aimerais avoir votre avis :
(vers le premier tiers, "Les années Barthou-Laval" puis "Les manigances de Londres" . Il y a, et heureusement, deux ou trois choses que je n'écrirais plus de la même façon, notamment sur Churchill, mais le constat de la faible distance entre Barthou et Laval me paraît avoir bien vieilli.
Sur la Sarre notamment, pas une feuille de papier à cigarette entre eux, le référendum de janvier 35 et le désintérêt français à son égard étant de la responsabilité principale de Barthou, mort en octobre, alors que vos référents en font l'acte 1 du sabotage lavalien de sa politique.