5000 exécutions dans le cadre de la répression du 20 juillet 44, a-t-on longtemps prétendu (et certains continuent) alors que le simple bon sens devrait conduire à s'interroger sur un chiffre aussi supérieur au nombre des personnes impliquées dans la conjuration. Le bilan véritable, c'est 200 exécutions maximum, plus probablement de l'ordre de 150.
Voilà qui m'intéresse, puisque je m'affaire depuis des lustres à démontrer
-que Hitler faisait couler aussi peu que possible de sang "aryen" et à dégonfler en conséquence le ou les "milliers" de morts de la nuit des Longs couteaux (30 juin-2 juillet 1934);
-qu'il faisait couler tout sang à bon escient pour ses objectifs et qu'en 1938 ce n'était pas encore le tour des Juifs, d'où la sottise des "plusieurs centaines" d'assassinats pendant la nuit de Cristal (9 novembre).
Dans les deux cas le nombre semble avoisiner la centaine, chiffre qui, pour une action nationale confiée à des reîtres primaires, est remarquable de modicité et tend à prouver de strictes consignes de modération.
Donc 150 pour la répression du 20 juillet, pensez si cela m'intéresse ! Le mode de calcul aussi.
Bénéfice subsidiaire, Olivier ne va peut-être pas cette fois m'incendier pour contradiction radicale envers de sacro-saints spécialistes !
Idem pour le chiffre de la mortalité des PG soviétiques dans les camps allemands. 3,3 millions de morts, soit un taux de mortalité de 60%, affirme-t-on. Là encore, on est prié de ne pas broncher.
Là en revanche je dubite (puisque cette mortalité va complètement dans le sens des objectifs nazis concernant les sous-hommes slaves et l'urgence de dépeupler leur territoire) mais là comme plus haut je demande le mode de calcul.
NB. Il ne s'agit d'ailleurs pas, dans ce chiffre traditionnel, de morts dans des "camps", mais de la mortalité globale des prisonniers de guerre, une bonne proportion ayant été purement et simplement laissés sur place sans nourriture. |