On nage là encore en plein "syndrome de Dresde" avec des chiffres mis en avant sans aucun jugement critique mais destinés à imprégner les consciences. (250 000, 1 million, 3 millions ... pourquoi pas 30 millions, tant que c'est "rond" et que cela se retient facilement)
Un autre lien particulièrement édifiant pour juger de cette manipulation :
Extrait :
1 year after the last acknowledged German PoW was released by the Soviets (1956), the West German government set up the "Scientific Commission for the History of German Prisoners of War," (sometimes called the "Maschke Commission"). They spent the next 16 years tracking the fate of German PoWs in various countries, publishing their results in 22 books. They noted Western mistreatment of German PoWs in 1945, but, studying the 6 worst camps that held 560,000 PoWs, estimated deaths from 3,000-9000, in the range of 1%.[...]
The German Red Cross in 1974 reported 41,000 missing who were last known on the Western Front. Even if one assumes they all died in US PoW camps, and adds the 15,000 PoW dead listed by the US provost marshal, that yields a maximum of 56,000, 1.1% of the peak number of PoWs held by the US.
En bref, les estimations les plus poussées (Commission Maschke commanditée par la RFA à partir de 1956 et estimations de la Croix Rouge en 1974) montrent un taux de décès allemands dans les camps de prisonniers américains de l'ordre de 1% même si des cas ponctuels de mauvais traitements (pour l'essentiel avant août 1945) sont avérés. Quoi qu'il en soit, cette proportion de décès apparaît "normale" (je mets bien entendu un tas de guillemets) et surtout incomparablement moins élevée que le taux de surmortalité des prisonniers allemands en URSS, lui-même très inférieur à celui des prisonniers soviétiques dans les camps allemands. |