Dresde a fait et fera toujours couler beaucoup d'encre. Le dernier article intéressant à ce sujet date de 12/2007 dans Aero-journal N°1.
Le souci est que la destruction de cette citée est environnée d'un certain nombre de légendes viant à promouvoir une réhabilitation du nazisme, légendes créées et propagées de toutes pièces par un militant d'extrême-droite britanniques David Irving.
Lors du bombardement de Dresde en revanche, en février, je ne crois pas qu'il faille nier la volonté ferme voire prioritaire de tuer des civils. Il faut d'ailleurs se replacer vers la fin décembre, au moment de la planification, !
Oui,les bombardement anlo-américains avaient pour vocation de désorganiser y compris par la terreur ce point fort de la defense orientale allemande.
Non, son intérêt stratégique n'était pas nul, ne serait-ce que par la densité de son réseau de communications et ses industries de luxe reconverties en industries de guerre de précision (Zeiss-Ikon, Radio-Mende...)
Oui, le raid sera un désastre pour la population allemande civile.
Non, le chiffre de 135 000 victimes n'a jamais été atteint.
Les archives de la ville font état de 20 400 corps ramassés dont 6 800 incendiées sur le bucher de l'Altmark.
En comptant les morts non recencés, l'historien allemand Miller compte par une méthode d'extrapolation rigoureuse au plus 30 000 victimes probables. Avec un maxima absolu (fourchette haute) de 36 000 possibles.
Et pourtant, je ne suis vraiment pas un adepte du bombardement stratégique, au contraire. Les anglo-américains auraient certainement raccourci la durée de la guerre avec des avions d'attaque au sol, comme les russes ou les allemands. Mais ça reste un avis personnel |