sans entrer dans le détail d'une argumentation à sens unique ("sens inique" serait d'ailleurs plus exact), je me permettrai trois remarques :

- je n'ai pas compris la comparaison avec les PG soviétiques traités par les finlandais (est-ce moi ?) : 30 % n'est pas 60 ou 80 %, surtout quand les 30 % s'adresse à une population de moins de 100.000 unités, tandis que les 60-80 % eux concernent une population de plusieurs millions d'unités.
Dois-je conclure de vos efforts desespérés pour noyer le poisson que vous contester les ordres écrits donnés à la Wehrmacht en entrant en URSS sur le traitement des prisonniers dont les effets sont accablants ?

- l'excuse de la logistique "dépassée" ne tient pas : qu'en décembre, la Wehrmacht soit totalement coupée de ses bases est une chose, mais il me semble que la majorité des PG tués furent capturés entre juillet et septembre 41, soit à une époque où la logistique, malgré une préparation totalement irrationnelle, fonctionne (certes, elle est en train de passer du cahot au chaos).
Et surtout, vous ne répondez à aucun des arguments sérieux qui vous sont opposés : et la France ? Et en quoi la logistique est-elle gênée par les prisonniers (qui comme les blessés utilisent les mêmes moyens mais en sens inverse) ?
Même les japonais à Bataan, vraiment dépassés eux, firent appel aux populations locales pour les aider à nourrir les prisonniers (démontrant là que les crimes commis n'étaient pas intentionnels)... Rien du coté de la Wehrmacht...

- enfin, il n'y a aucune exaction du coté Allié : pour parvenir à vos fins, vous mélangez des actions de guerre (Dresde était un objectif militaire traité par une opération militaire), des crimes isolés et sévèrement punis, ou des dépassements malheureux (les viols qui vous émeuvent tant lorsqu'il s'agit de frêles allemandes blondes, ont commencé dès la Biélorussie et la Pologne en 44, et ont touché toutes les femmes "disponibles", y compris les russes déportées libérées des camps de travail ! Rien de racial ni de systématique donc...).

Je maintiens donc mon terme de pseudo-exactions.

Vous placez à desseins sur le même plan des actes condamnables qui ne le sont ontologiquement pas. C'est comme comparer un chauffard ivre qui écrase une classe entière et un violeur en série de petites filles. les deux sont certes condamnables, voire immondes, mais le nombre de victimes est moins important que l'intention qui les a animé.

CM