...c'est entendu.
Si je lis bien ce que vous avez mis en ligne sur votre site, la défense d'Allen et, en particulier, son hypothèse selon laquelle les documents "réels" auraient été remplacés par des faux après publication de son dernier livre ne tient plus.
Reste donc ouverte l'hypothèse qu'Allen aurait utilisé des faux de bonne foi et que ceux-ci auraient été introduits dans les archives avant leur ouverture au public dans le but de jeter le discrédit sur celui (Allen ou un autre) qui allait tomber dessus et les utiliser, sachant que les faux étaient assez élaborés pour tromper un historien mais pas suffisamment pour résister à l'examen de plusieurs experts.
Une théorie qui ne se fonde sur rien, j'en conviens, mais qui permet d'expliquer le peu d'empressement des autorités britanniques à faire la lumière sur cette affaire.
Une chose est sûre, toutes les informations publiées au sujet d'événements embarrassants pour les autorités britanniques par Allen (y compris celles se fondant sur des documents authentiques) sont discréditées. Quant à celles éventuellement contenues dans des dossiers dont la date de communication au public approche, elles vont elles-aussi être regardées avec la plus grande méfiance. Dans l'hypothèse où un chercheur téméraire souhaiterait s'aventurer sur ce terrain miné et prendre ainsi le risque de se voir infliger le traitement réservé à Allen... |