J'ai déjà eu l'occasion de dire à quelqu'un, sur ce forum ou un autre, qu'il n'avait pas à parler de ce que j'avais lu ou pas lu, sauf si c'était moi qui le disais, car nous ne vivions pas ensemble.
J'ai en particulier avec le livre de Hoffmann une ancienne familiarité, même si je ne l'ai pas relu depuis un moment. Je le feuillette ces jours-ci et y trouve par exemple p 677 que "l'enquête (...) se limita pendant des semaines à un nombre réduit de personnes, et elle ne fit de progrès que lorsque les informations obtenues furent systématiquement exploitées".
Cela apporte des torrents à mon moulin, sur un double plan :
-l'histoire dont nous discutons, c'est-à-dire non pas celle de la répression mais de la connaissance préalable de la conspiration par les autorités, doit se faire sans archives policières (rien de rien sur les filatures, etc.); vous le confirmez d'ailleurs involontairement en relevant que Himmler a brûlé des papiers !
-cette connaissance était, en tout état de cause, vague.
Il ne semble pas non plus que Hoffmann, dont pourtant jusqu'ici vous avez fait des éloges sans nuances, lise dans le jeu de Himmler avec la même clarté et la même sûreté que vous.
Je vous saurais donc gré de remballer, après après vos amabilités à mon endroit et à celui de Cédric, vos arguments d'autorité de surcroît très vagues ("les travaux d'autres historiens qui, eux, maîtrisent le sujet pour l'avoir longuement fouillé"), et de passer enfin à table : quels éléments précis nourrissent vos péremptoires affirmations ? Ne sont-ils passibles que de votre interprétation ?
Enfin, ne rêvez pas trop :
en me demandant d'exposer "ma thèse", F. Delpla renonce à défendre la sienne et fait l'aveu qu'elle ne tient pas debout
!!!!!!!!!!! |