Bonjour René,
j'ai également commencé le célébrissime SOE in France dans sa version française. Comme vous pouvez l'imaginer, je me suis précipité sur les passages consacrés à Carte, que j'avais dans leur majeure partie pu lire dans des fragments du livre de 1966.
Comme je m'y attendais, l'affaire Carte y est traitée de manière relativement équivoque et révèle quelques unes des carences de cet admirable travail. De surcroît, les quelques pages consacrées à Carte mettent en évidence le point de vue britannique et ne se départissent pas d'une lecture fondée sur les conséquences fâcheuses de ce dossier, notamment pour le crédit des services anglais.
Très récemment, à l'occasion d'un colloque, Michael Foot lui-même m'a livré une vision de Carte très différente de celle exprimée dans son travail. Crémieux-Brilhac est d'ailleurs du même avis.
Au plaisir d'en discuter avec vous,
Thomas Rabino. |