Si je réponds chez Nicolas, c'est que c'est le seul endroit qui s'offre.
Puisqu'il est question de stalinisme, ce qui me paraît le plus haïssable dans ce courant comme dans ses surgeons contemporains, c'est l'étiquetage : le fait qu'on soit koulak ou social-traître du berceau à la tombe... dans laquelle on se retrouve prématurément au nom même de cet étiquetage.
Adoncques ne cherché-je jamais, sur les forums, à coller aux gens une étiquette définitive.
Que Baynac soit plus ou moins honnête, plus ou moins courageux, ne me fait chaud ni froid. Ce qui m'intéresse, en revanche, c'est la calomnie contre les Aubrac, son succès depuis dix ans qui doit tout à une perversion de l'anti-stalinisme, contaminé par ce qu'il prétend combattre, le plomb qu'elle a pris dans l'aile grâce aux inlassables parcours de Lucie octo- puis nonagénaire, enfin son état pitoyable depuis dix jours devant l'hommage monté des chaumières, balayant les miasmes des palais.
Il se confirme que Baynac a fait dire à Lucie force choses qu'elle n'a jamais dites, tant sur cet espace que sur le site du Nouvel Obs -dans le cadre d'un propos très confus qui certes ne reprend pas contre les Aubrac l'accusation vergessienne de trahison, mais en laisse la possibilité ouverte et même béante, par le blanchiment indû de René Hardy.
Déformation volontaire ou wishful thinking ? Encore une fois peu m'en chaut. Mais la méthode vaut d'être soulignée et stigmatisée et c'est tout l'intérêt du moment qu'ensemble nous vivons -plutôt qu'une démolition générale du dernier livre de Baynac ou de son chapitre sur Hardy. |