Chère Madame,
Vous avez entièrement raison d'intervenir même après coup.
Tout le problème est venu d'une lecture erronée de votre article par deux contributeurs, ce dont vous donnez acte ici. Le fait que la documentaliste en ait d'abord fourni un autre et laissé par là entendre que le DL n'avait rien publié d'autre, exploité par les deux mêmes personnes, n'avait abusé personne bien longtemps.
Ce qui me frappe aujourd'hui en relisant votre article, c'est que Lucie n'a pas voulu aborder ce jour-là, à ce moment-là, devant cet auditoire, l'affaire Hardy sur le fond, préoccupée qu'elle était de river leur clou à ceux qui salissent la Résistance.
La mort de Raymond, en mars dernier, a été l'occasion, plus que celle de Lucie en 2007, d'une résurgence prouvant la vigueur souterraine des calomnies
. Le point commun entre les deux époques est que certains avaient attendu leur mort pour déformer leur pensée et faire accroire qu'ils avaient accrédité ces nouvelles versions.
Votre article est un antidote rafraîchissant et vous avez eu une fort bonne idée en nous le remettant sous les yeux.