... à formuler à François Delpla, sur un certain nombre de sujets bien délimités, et qui touchent d'ailleurs à la manière d'interpréter des documents et des témoignages.
Mais je ne l'ai encore jamais vu nier expressément l'existence de termes indiqués noir sur blanc sur un document.
Il serait d'ailleurs stupide pour lui de commettre ce genre d'impair, qui équivaut à une falsification pure et simple, et qui ne passerait pas inaperçu. Sa réputation n'y survivrait pas.
Il y a un autre argument en faveur de la bonne foi de François Delpla dans cet épisode révélateur, et ce quelle que soit l'explication que l'auteur de Présumé Jean Moulin apportera, de ce que l'historien et ancien Résistant Daniel Cordier qualifiait la "méthode Baynac" (car il demeure au moins qu'il a extrait de son contexte une phrase de Lucie Aubrac pour la rattacher à un plaidoyer).
Et cet argument, c'est celui-ci : Jacques Baynac n'a pas moufté un mot depuis que François Delpla lui a mis sous le pif le numéro du Dauphiné libéré qu'il brandissait en guise de preuve.
Et j'ai toujours considéré que l'absence de réponse était une forme de réponse...
C'est pourquoi j'accorde à François Delpla, sur ce point, une totale confiance.
Mais si vraiment vous y tenez tous les deux, qu'il scanne cet article et le publie en ligne - encore doit-il avoir l'autorisation du Dauphiné libéré, et je crois savoir que certains organes de presse sont pointilleux au sujet de droits de reproduction. |