Atrtillerie lourde ou pétard mouillé ? - Présumé Jean Moulin - forum "Livres de guerre"
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Présumé Jean Moulin / Jacques Baynac

En réponse à -14* -13* -12* -11* -10* -9* -8 -7 -6 -5 -4 -3* -2
-1Bon, passons à l'artillerie lourde... de Jean-Robert GORCE

Atrtillerie lourde ou pétard mouillé ? de françois delpla le mercredi 28 mars 2007 à 15h05

Bon, je suis allé déjeuner tranquillement et, toujours dans le souci de tordre au plus vite le cou aux bobards, puisque personne ne s'est approché de la solution plus près que Jacques mais qu'il en est tout de même resté assez éloigné, le prix de la fine mouche restera sur les étagères.

J'ai dit que j'avais reçu un article daté du 24/11/98, et qu'il était signé de Séverine Poncet. Donc j'aurais, d'après certains, inventé non seulement un article, mais carrément un nom de journaliste ? La stupidité qu'on me prête est décidément sans rivages.

Tout en donnant cette information, j'ai supposé, vu l'écart entre ce texte et celui cité par Jacques Baynac, qu'il pouvait y avoir eu deux articles. Il était à ce moment de son devoir le plus élémentaire, vis-à-vis du forum, de dire que oui. Hélas, il a dû penser que j'inventais et en tout cas il a choisi de laisser dire, quitte à faire produire par Jean-Robert le texte qu'il avait utilisé, à un moment estimé propice.

Devant les nouvelles indirectes que nous avons eues hier de Baynac par René, montrant qu'il avait l'air sûr de son fait, j'ai insisté auprès du journal (après une première tentative en milieu de semaine dernière) pour un nouvel examen des éditions du 24/11/1998. D'où le message d'hier soir, faisant état d'un résumé, sur une autre page, de l'article qu'on m'avait déjà envoyé.

Précision : les envois d'articles se font par poste et celui-ci est en cours d'acheminement. Il correspond presque certainement à celui qu'a utilisé Baynac (je vous le confirmerai dès réception) : la documentaliste, sans doute abusée par le fait que le texte "Baynac" était beaucoup plus court que le texte "Delpla" tout en portant sur la même visite de Lucie aux lycées de Valence, s'est donc trompée en présentant cet article comme résumant celui de Séverine Poncet. Son rôle vis-à-vis du public, au reste, est de fournir des articles, non de les analyser dans toutes leurs nuances.

En méditant sur ces éléments, il apparaît que quelqu'un dans la rédaction, qui pourrait être ou n'être pas Séverine Poncet elle-même, a fourni, à un moment ou à un autre, d'autres informations sur la conférence de Lucie Aubrac, et que celles-ci ont servi à faire un articulet supplémentaire et non signé, qui n'a rien d'un résumé.

Je n'ai donc pas grand-chose à retirer de ce que j'ai écrit ici : tout au plus ai-je mal interprété le silence de Baynac. S'il persiste, écrivais-je ici sous le titre "une opacité inquiétante", nous allons pouvoir commencer à nous poser de sérieuses questions, car s'il possède, lui, un texte différent de celui que je viens de résumer, il se devrait, et nous devrait, de le dire. En fait il y avait bien un second texte mais, au lieu de le faire savoir aux participants, Baynac croyait de bonne tactique de me laisser m'enferrer dans ce qu'il prenait pour un mensonge. Chacun appréciera.

Il est temps à présent de reprendre la discussion, en intégrant les informations des deux textes, puisqu'ils sont tous deux authentiques, tous deux datés du 24/11/98 et tous deux consacrés à des prestations de Lucie, la veille, dans quatre lycées valentinois. Le texte "Baynac" ne fait état que d'un certain nombre de prises de position, dont le contexte reste inconnu (on comprend au passage que Baynac n'ait pas nié le terme "interview" : en fait il n'en sait rien et moi non plus; j'ai moi-même causé dans le micro d'Isabelle Dor de France-Info à la suite de Raymond Aubrac, le jour de sa venue dans mon lycée et en marge de sa conférence, fin 1996). L'autre, lui-même bien court pour résumer toute une journée de vadrouille, est le seul qui la montre en train de répondre à des élèves.

Il semble se confirmer qu'elle n'avait pas du premier livre de Baynac sur Moulin une connaissance approfondie puisqu'elle se contente de causer de ce qu'en disait toute la presse, à savoir que d'après l'auteur Moulin s'apprêtait à trahir de Gaulle pour passer aux Américains. Elle n'est pas convaincue et on la comprend. Elle accuse l'auteur de "faire du fric" et de "démolir" : il est bien possible qu'elle ait dit cela, même s'il faut préciser que Baynac ne l'obsédait pas et qu'elle passait son temps à exalter le beau plutôt qu'à se repaître du médiocre.

Reste ce qu'elle dit sur Hardy, et que je recopie car c'est assez court et cela mérite d'être soigneusement pesé :

Elle a répété une fois encore qu'"il n'y avait jamais eu de dénonciations" au sein de la Résistance, ni de la part de Jean Moulin, ni de celle de René Hardy, "un vrai résistant". "Chaque fois que quelqu'un a une grande valeur, ajoute-t-elle, on essaie de le détruire. Ce qui caractérise la Résistance,c'est la fraternité, pas la délation."


Je déplore qu'ici l'attention critique de Jacques Baynac n'ait pas été en éveil. Car à côté de considérations sur la fraternité tout à fait conformes au message que Lucie essayait de faire passer, on trouve au moins deux tours de passe passe :

-l'usage des guillemets, qui a l'air de faire bénéficier Hardy, certes qualifié de "vrai résistant" au cours de la journée, du passage sur l'absence de délation, qui ne le concernait pas;

-le fait qu'on écrive que cette déclaration est faite "une fois encore", c'est-à-dire après bien d'autres du même contenu. Je veux bien, mais alors, comment se fait-il que Jacques Baynac, actuellement le seul avocat d'Hardy à ma connaissance avec Jean-Robert Gorce (je rappelle que ni Chauvy, ni même Vergès, ne sont dans ce cas) ne soit pas fichu de nous en trouver d'autres ?

Pour conclure, on peut reprendre ici le titre shakespearien d’un récent message de Nicolas : beaucoup de bruit pour rien. Lucie Aubrac a toujours pensé qu’Hardy avait conduit les Allemands à Caluire et si elle en avait, pendant une poignée de jours, douté, elle avait assez de franc parler, et d’entrées dans la presse nationale, pour le faire savoir de manière plus claire et plus directe. Reste à s’interroger sur le besoin qu’ont des gens qui se déclarent convaincus de l’innocence d’Hardy de la démontrer par des moyens aussi obliques, et aussi propres à desservir leur cause.

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