Voici la phrase : "Après avoir falsifié le contenu de mon Les secrets de l'affaire Jean Moulin et m'avoir accusé, entre autres gracieusetés, de faire partie des "gens qui vivent à genoux", elle a, je cite [...]"
Elle est précédée par cette phrase : "La déclaration de Lucie Aubrac est dans le Dauphiné libéré du 24 novembre 1998."
Jacques Baynac résume donc l'article, lequel décrit sa thèse en quelques mots. Et l'accusation de falsification est claire et nette. Or, d'une part il y a simplement raccourci sémantique (mais Jacques Baynac aime bien accuser les autres de mensonge et de faux, là où il y a trou de mémoire et faute de frappe), de l'autre il se révèle que c'est l'auteur de l'article, et pas Lucie Aubrac, qui a résumé ladite thèse.
Si Jacques Baynac avait voulu causer de commentaires antérieurs, il l'aurait signalé, car en ce cas (et en ce cas uniquement), sa phrase prête fortement à confusion. Ou alors, qu'il prenne des cours de français, mais je pense - et là, c'est un compliment - qu'il n'en a pas besoin, vu la qualité de son style littéraire (en tous cas dans ses ouvrages). |