Chacun ses prudences et ses imprudences, pour ma part je vous trouve bien téméraires, et touchants, de croire une version officielle du gouvernement britannique de 1945 que son successeur, de 2005 à nos jours, paraît bien en peine de confirmer, lors même que des faussaires auraient été pris la main dans le sac.
Patience, nous verrons bien pour qui le temps travaille !
Mais en ce qui concerne Hardy, nous sommes depuis hier devant un fait nouveau : Jacques Baynac, qui a hanté ces parages et y a fait état d'une interview de Lucie Aubrac innocentant, fort tardivement, René Hardy après l'avoir accusé pendant 53 ans, est confronté au fait que cette interview n'existe pas, et ne trouve rien à répondre. Lors même qu'il a ici prétendu citer des fragments de cette "interview" et que, sur ma demande de la citer complètement, il a dit que je n'avais qu'à me la procurer, ce que j'ai tenté de faire et qui m'a permis de constater son inexistence.
Nous sommes exactement dans le cas de figure où, peu sûr de mes arguments concernant la mort de Himmler, j'aurais inventé une interview de Nicolas Bernard disant que, tout compte fait, la soirée du 23 mai à Lüneburg comporte des zones d'ombre.
Et ça ne fait réagir personne ?