> Je comprends le silence de J. Baynac. Son livre
> ambitieux aborde des thèmes importants; il tente une
> esquisse d'une nouvelle histoire de la Résistance : il
> intervient ici et se fait recevoir dès le premier
> message par des procureurs réducteurs à la limite de
> l'impolitesse. On serait refroidi pour moins que cela.
> Rien à ajouter. (pour le moment.)
Franchement, je ne vois pas ce qui vous pousse à écrire ça. Que le départ de Jacques Baynac vous consterne, de même que moi, je l'avais bien senti. Mais est-ce ma faute ? Est-ce la faute de François Delpla ?
Voici d'ailleurs le premier message que j'ai adressé à Jacques Baynac :
Ce message s'inscrivait dans une discussion relative au fameux SOE. Le lecteur pourra y lire qu'effectivement, j'ai été, en ma qualité de Grand Inquisiteur,
"à la limite de l'impolitesse".
Votre accusation ne repose donc sur aucun fondement.
Par la suite, je suis intervenu sur le dossier de Caluire. Jacques Baynac demandait, non sans imp(r)udence, une preuve de la culpabilité de René Hardy. Je la lui ai fournie :
Là encore, n'importe qui pourra noter que j'ai preuve de politesse et de courtoisie.
La réaction de Jacques Baynac a été la suivante :
Une véritable explosion : injures et calomnies sur mon prétendu anonymat, mise en cause inadmissible de mon honnêteté intellectuelle, et grossièreté en guise de péroraison (
"Vous voulez avoir raison, qu'est-ce que vous voulez que cela me foute ?").
J'aurais pu l'assigner en diffamation - n'oubliez pas, chers lecteurs, ma profession, et n'oubliez pas non plus qu'il me plaît de rédiger des recours (
ist es verstanden ? Ja ? Gut !). C'eût été facile, si vraiment je tenais à dégommer cet homme, comme vous avez l'air de le penser. Je n'en ai rien fait, et je me suis expliqué, car je ne suis point procédurier :
Les choses sont rentrées dans l'ordre, et Jacques Baynac m'a répondu :
Réponse qui, évidemment, ne résistait pas à l'analyse :
et
(voir l'intervention pertinente de F.D :
)
Entre-temps, Jacques Baynac a annoncé son départ :
Un départ à mon sens motivé pour des raisons évidentes, mais peu importe.
Il reste que dans l'histoire, je n'ai nullement agressé Jacques Baynac.
Il m'a agressé. Ce alors que j'ai fait preuve, à son égard, d'une réelle volonté de débattre, comme chacun pourra le constater.
Et je ne parle pas de François Delpla, traité de tous les noms et avec qui Jacques Baynac refusait de débattre -
- alors qu'il avançait des éléments on-ne-peut-plus pertinents à l'encontre d'une affirmation de cet historien :
Bref, vos accusations sont, à l'image des théories de Jacques Baynac, excessives. Euphémisme.