> Avant de condamner Baynac par contumace à la suite de
> cette belle plaidoirie, il me semble qu'un supplément
> d'instruction est nécessaire.
Il ne s'agit pas de condamner Jacques Baynac à la guillotine. Je me tape et contre-tape de ce qu'il est ou de ce qu'il représente. Je suis même enclin à saluer ses prises de position contre les négationnistes, lorsque ces derniers ont pu compter sur le soutien de La vieille taupe, cette librairie d'extrême-gauche dont il faisait partie en des temps plus anciens.
Mais pour ce qui concerne ses théories et ses affirmations relatives à Jean Moulin et Caluire, je dis ce qui est, c'est tout. Et ce qu'il est facile de constater, c'est que les fameuses déclarations de Lucie Aubrac au Dauphiné libéré n'existent visiblement pas, ou sont extraites de leur contexte. A-t-elle proféré de telles paroles dans un autre journal ? Je dis : possible.
Le fait est que Jacques Baynac pourrait s'exprimer, ce depuis des jours. Il ne le fait pas. L'accusation est pourtant grave, car de nature à discréditer l'ensemble. Que faut-il en déduire ? Rien, pour le moment. Mais à force d'attendre, je devrai considérer que ce silence est effectivement éloquent.
> Jacques Baynac sait-il ce qui s'écrit ici ?
Voir le message de François Delpla.
> La version de l'article rapportée par François Delpla
> est-elle la bonne ?
Quoique en désaccord marqué avec François Delpla sur certains points, je ne l'ai encore jamais vu aller jusqu'à nier explicitement et vigoureusement l'existence de certains termes écrits noir sur blanc dans un document au demeurant accessible à tous. |