Fort débordé en ce moment, je prends connaissance avec retard de certains débats et je suis un peu sidéré des excès verbaux qui s'amplifient chaque jour.
Le défaut me paraît toujours le même : on ne débat pas sur des faits, mais sur des dits... tout en faisant comme si c'était le même chose. Au lieu de démontrer que a=x, je tape sur celui qui dit que a=y et je considère que la démonstration est faite.
Ainsi, tout en comprenant parfaitement l'agacement de David quand on conteste ses analyses sur l'armée de Mussolini à partir de préjugés politiques venus d'ailleurs, je souhaite le mettre en garde contre sa propre tendance à infliger ce traitement à d'autres.
"le terrorisme intellectuel pratiqué par une partie de la gauche (et surtout de l'extrême gauche)" : ça avance à quoi ? Pourquoi ne pas dire et démontrer tout simplement que telle affirmation relève du terrorisme intellectuel ?
"quel flan à propos de "racaille"... pathétique" : le mot a été dit ou pas ? Il était digne d'un ministre ou pas ? Il mettait de l'huile sur le feu ou pas ? Si c'est vrai, il n'y a pas à dire qu'on fait du "flan" en le disant. Mais si on exploite l'incident pour dire que d'autres ont eu raison de commettre des actes violents, on tombe dans une logique binaire et sotte, et c'est celle-là qu'il faut dénoncer.
En revanche, si on est favorable à une certaine politique, ça amène quoi de la défendre au moyen des écarts, excès et autres "flans" de ceux qui la critiquent ? Pourquoi ne pas essayer de la défendre positivement ? |