Quand au "terrorisme intellectuel de gauche et d'extrême gauche" que j'évoque, il m'évoque mes six années de faculté où j'ai passé de nombreuses heures, à mon corps défendant, à écouter certains de mes profs (...) nous expliquer pourquoi il fallait être communiste (c'est du vécu!).
On avait leurs "cousins" suisses au collège et en fac !
Un romancier vous gêne ? Accusez ses écrits d'incitation à la pédophile ou au racisme. Un historien vous dérange ? Taxez ces écrits de négationnisme et de faurrissonisme en puissance ! C'est faux ? Peu importe, la rumeur fera le reste. Voilà justement le genre d'amalgames procédant du terrorisme intellectuel le plus scandaleux hérité des pratiques staliniennes des groupuscules gauchistes totalement à côté de la plaque dans les années 70. Je me dis aujourd'hui : "Heureusement que ces commissaires du peuple à l'Histoire et à la Culture (auto-proclamés ) n'ont jamais accédé à un vrai pouvoir décisionnaire; on aurait été très mal ! Ç'eût été listes noires et goulags idéologiques ! Certains d'entre eux, ex-babas chic devenus bobos nomenklaturistes, se sont casés dans l'enseignement où ils continuent leurs pratiques de flics de la pensée. Ce n'est pas très subtil, mais très efficace :
On colle une étiquette infâmante à tous ceux qui s'écartent d'une ligne officieuse mais très réelle. En cas de persistance de la dissidence, le recours aux manœuvres procédurières dit la navrante soviétisation des consciences dont parle Taguieff. C'est aussi la manière la plus efficace d'obtenir un effet d'auto-censure chez les auteurs qui n'ont ni l'envie ni les moyens de se lancer dans des opération longues et coûteuses pour démentir les mensonges de ces commissaires du peuple crispés sur leurs illusions "révolutionnaires" envolées.
Cordialement,
RC |