Je n’ai jamais travaillé sur le drame algérien et je ne ferai pas. Je crois que l’histoire commence où finit l’affectif. Certains historiens ne l’ont pas compris, moi si.
Tout ce que je sais, c’est qu’en 1942, le déportés du Vél d’Hiv ont eu le tort d’être Juifs, et que les Harkis ont eu le tort de vouloir être Français.
De Gaulle les a sacrifiés à son ambition personnelle, comme il a sacrifié les Pieds-Noirs malgré ses promesses, comme il a sacrifié Darlan, et comme il aurait bien voulu sacrifier Giraud.
Je respecte le livre de l’amiral Philippe de Gaulle, comme le témoignage d’un fils. Même si parfois il est historiquement contestable, il apporte un témoignage inédit et véridique sur le personnage de De Gaulle vu par l’un de ses intimes. Qui plus est, il a le mérite de remettre les choses au point sur les fables de François Delpla au sujet du texte du 19 juin 1940.
Amicalement,
JRG |