Mais encore faut-il que les opinions soient également appuyées par un faisceau de preuves et d'indices concordants.
Et encore faut-il que ces opinions soient lisibles, donc accessibles - ce qui suppose de pouvoir avoir accès à certaines contributions que divers intervenants effacent au bout d'un laps de temps variable. Car avant d'être effacés, ces messages ont existé, ils ont été lus, et pas nécessairement par leur destinataire premier. Comment faire valoir l'exercice légal du droit de réponse, en ce cas ? Et sur un strict plan intellectuel : comment débattre, dans de telles circonstances, si d'autres s'y refusent ou refusent d'assumer leurs idées (trad. : leurs accusations) ? Il y a là une vraie question touchant à l'exercice de la liberté d'expression, liberté qui, comme les autres, ne doit pas dégénérer en abus.
"Je n'ai personellement rien contre les opinions exprimées librement si elle acceptent que soit publiées parallelement les opinions contraires." J'approuve le principe : mais alors, que les deux opinions soient rendues publiques. Ecrire, poster, laisser subsister puis effacer un message sans permettre à la personne visée d'y répondre, je le crains, ne correspond en rien à une telle proclamation. Qui dit liberté d'expression dit accès plein et entier aux message postés. Tous les messages postés. Et de mettre fin à la pratique de l'effaçage systématique. |