... je puis comprendre que le sujet gaullien/iste échauffe encore les esprits - je ne reviendrai pas là-dessus, Jacques Ghémard et Francis Deleu ayant parfaitement résumé mon opinion là-dessus.
Mais sous prétexte que De Gaulle a(urait) fait preuve de machiavélisme en Algérie (l'indépendance étant, de toutes façons, inévitable), on ne peut pas appliquer le même raisonnement à ses rivalités l'opposant à Darlan et Giraud. Il n'existe aucune preuve de son implication dans les "coups" montés contre eux, et je ne pense pas qu'il y aurait trempé, ne serait-ce que parce qu'il n'y avait pas intérêt dans les deux cas : s'il avait commandité l'assassinat de Darlan, les Américains auraient fini par l'apprendre, et il était grillé ; et pourquoi aurait-il tenté de faire supprimer Giraud en 1944, puisque ce dernier était politiquement mort ? De Gaulle pouvait certes être rancunier, mais pas au point de se mouiller dans un acte qui aurait constitué pire qu'un crime : une faute. |