La pensée est libre, mais elle perd en crédibilité si l'opinion ne repose sur aucun fondement solide. D'où la création de la rhétorique, des divers modes probatoires, et j'en passe. Car lorsque la pensée se mue en accusation, il y a atteinte à ces autres droits que sont ceux à l'honneur et au respect à sa vie privée et publique. La liberté est d'abord une responsabilité et ne saurait permettre de dire tout et n'importe quoi.
Mais le débat et la loi sont là pour combler cet écueil. Vous évoquez un bon exemple d'histoire judiciaire : les Aubrac. Pourquoi ne pas y revenir, reprendre la discussion où on l'avait laissée le mois dernier ? |