"Un tournant capital survient en septembre 32 quand, ayant rendez-vous avec Hitler lui-même à Munich, il voit celui-ci annuler après avoir annoncé qu'il (Churchill) mettrait la question juive à l'ordre du jour de la rencontre (source : ses mémoires et ceux du go between Hanfstaeng..."
Le très anglophile Hitler, anglomane disent certains, se serait privé d'une rencontre avec Churchill qui tout de même n'est pas n'importe qui, même en 32, sous prétexte que Churchill aurait manifesté le souhait de lui parler, entre autres choses, du cas des juifs allemands ?
J'ai des doutes et les sources me semblent un peu légères. Non ?
"et que faites-vous des appeasers ? et de l'isolement de Churchill dans les années 30" ?
Je constate qu'au bout du compte, c'est la ligne de Churchill qui l'emporte. Bien que d'un point de vue strictement britannique celle-ci ne soit ni la plus confortable (c'est le moins que l'on puisse dire) ni même, peut-être, la plus raisonnable.
"mais c'est Hitler, là, qui était tout seul, du moins pour donner l'impulsion, dans un pays épuisé et traumatisé par ses vains efforts de 14-18, à un programme de revanche aussi précoce et ambitieux."
Il me semble que les hommes de Weimar sans, bien sûr, avoir un "programme de revanche" aussi précoce et ambitieux que celui de Hitler, ne voyaient pas non plus l'Allemagne se maintenir dans la situation que le traité de Versailles lui avait imposé. |