On pourrait pousser loin ce jeux du cadavre exquis mais ce n'est pas l'objet de ces lieux.
Donc je reprend le postulat de départ :
De Gaulle : "Il faut que la France ait toujours deux cordes à son arc. Il lui fallait alors la corde de Gaulle et il lui fallait aussi la corde Pétain. Mais à condition qu’elles fussent toutes deux à son service"
Boisbouvier : "Le contexte indique très clairement qu'il s'agit de la corde Hitler pour le cas où ce dernier aurait gagné la guerre et de la corde Churchill, dans le cas contraire."
Moi : "Donc, si je décrypte bien la pensée boisbouviéenne, de Gaulle souhaitait que Pétain joue à fond la corde de la soumission à Hitler et regrettait que ce n'ait pas été le cas ... De Gaulle plus partisan de la collaboration que Pétain en quelque sorte ..."
Boisbouvier : "Je suis effaré !
De Gaulle a été capable d'envisager que Hitler gagne la guerre.
Cela veut-il dire qu'il l'ait souhaité ?"
Heu, ben non, je comprends juste que vous pensez que de Gaulle pensait qu'au cas ou Hitler gagnerait la guerre, il était souhaitable que Pétain ait collaboré à fond pour que la France ait une place au soleil nazi. Ca ne veut absolument pas dire que de Gaulle aurait souhaité cette victoire mais qu'il l'ait envisagé. Et s'il ne l'envisage pas, la deuxième corde de l'arc ne peut être qu'une forme de résistance différente de la résistance extérieure.
Mais si ce n'est pas votre pensée, vous allez nous l'exprimer clairement, hein.