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| | Vichy dans la "Solution finale" / Laurent JolyEn réponse à -26 -25 -24 -23 -22 -21 -20 -19 -18 -17 -16 -15 -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 Quelle naïveté ! de Jacques Ghémard le dimanche 10 janvier 2010 à 20h42"En obtenant de Heydrich d'abord (en mai 42) et d'Oberg et de Knochen ensuite (en juin et en août 42) que la police française de zone occupée cesse d'obéir au-to-ma-ti-que-ment à l'autorité d'occupation, Bousquet a réussi un vrai coup de maitre car, désormais, pour arrêter-déporter-assassiner les Juifs, les Nazis, représentés à Paris par les chefs SS Oberg et Knochen devront passer des accords préalables avec le gouvernement de Vichy et plus spécialement avec Laval ministre de l'Intérieur et principal ministre.
Or, que voit-on alors ?
On voit ce même Laval tant vilipendé, tant haï, tant maudit pourtant, refuser à plusieurs reprises les demandes de dénaturalisations ou d'arrestations des autorités allemandes.On voit Eichmann s'irriter contre Röthke, successeur de Dannecker en tant que son correspondant à Paris car il ne parvient pas à tenir les quotas. On voit Oberg se plaindre à Himmler des embarras que lui cause Vichy pour ces déportations que Vichy refuse d'effectuer et qu'il ne peut plus effectuer lui-même. On voit Himmler renoncer à déporter les juifs français "pour le moment".
Rien de tout cela n'aurait été possible pour la zone occupée d'abord et pour les deux zones ensuite, si le coup de maitre de Bousquet ne s'était pas produit au printemps 42.
La police de zone occupée aurait, en 42-43-44, obéi au-to-ma-ti-que-ment à l'autorité d'occupation comme elle l'avait fait jusque-là."
Croire que nous allons croire que la solution finale aurait pu être ralenti par un chiffon de papier !
Allons, vous continuez la propagande et bien évidemment rien n'était lié à l'habileté des négociateurs mais uniquement aux intérêts communs. Comment obtenir le meilleur rendement de la France en faveur du Reich, voilà quel était le problème, et s'il fallait faire croire à l'un ou à l'autre qu'il gardait un peu de pouvoir, pourquoi pas. S'il fallait ménager l'opinion publique, allons y.
"Comprenez-vous maintenant pourquoi, à Jacques Attali qui lui demandait "Comment pouvez-vous fréquenter un tel homme (Bousquet)?", Mitterrand a répondu "Ceux qui n'ont pas connu (ou vécu ?) cette époque ne peuvent pas comprendre. La moitié des gens avec qui vous avez diné ce soir doivent à Bousquet d'être encore en vie" ? "
Quand à Mitterrand que vous appelez à la rescousse, que savait-il des activités réelles de Bousquet ? Il croyait à la légende et y avait peut être intérêt. |
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