Le "mal informé" croyait que la lutte des classes pratiquée par Lénine et Staline s'appliquait uniquement à l'encontre des riches...Après la lecture de "Ce que j'ai vu à Moscou" par Henri Béraud j'ai appris que cette lutte s'appliquait aussi contre les paysans. Et puis dans ce livre ce sont également les ouvriers qui y passent. Bon, il reste la classe des intellectuels, style Lénine, mais elle y passe aussi. Donc en 1918, alors qu'ici en Suisse les ouvriers luttaient (avec raison) en rêvant d'être à la place de leurs collègues de Moscou, ces derniers se rebiffaient aussi !
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Dès l'été 1918, la révolte se généralisa, tant dans la paysannerie que chez les ouvriers, ouvrant une voie à la guerre civile et à la terreur. En dépit de ces réactions, les bolchéviques instaurèrent le monopole du Parti-Etat sur la production et la distribution des biens ou, selon leur formule, le "communisme de guerre", qui mena au chaos généralisé, et en particulier à la terrible famine des années 1920-1922. D'ailleurs, selon Lénine, la famine pouvait être "socialement bénéfique".
A la page 37
Le démographe américain R.J. Rummel estime que le communisme soviétique a assassiné 61,9 millions d'êtres humains non-combattants, nationaux et étrangers entre 1917 et 1987 |