et les autres? - Le Fantôme de Staline - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Le Fantôme de Staline / Vladimir Fédorovski

En réponse à -3 -2
-1Les prisonniers de guerre de l'Axe de Nicolas Bernard

et les autres? de d.zambon le mardi 27 octobre 2009 à 18h34

Les questions sur la mortalité des prisonniers de guerre dans les camps d'internement soviétiques ne peut se limiter au seul "problème" allemand. Il serait intéressant de croiser les sources avec le ratio prisonniers/pertes/retours au pays enregistré chez les Italiens, les Roumains, les Hongrois, les Finlandais et les autres nations engagées sur le front oriental. L'historien italien Giorgio Scotoni, qui travaille avec l'université russe de Voronej, donne les chiffres suivants ("L'Armata Rossa e la disfatta italiana 1942-43", Panorama ed., Trento, 2007), issus de la documentation soviétique, pour la période août 1941-février 1943: plus de 68.000 hommes capturés, essentiellement lors des opérations "Uranus" et "Petite Saturne". 48.957 (dont 3 généraux et 739 officiers) parviennent jusqu'aux camps, les autres meurent lors de la terrible "marche des davaï", comme l'appellent les Italiens. Selon les Soviétiques, 21.274 hommes ont été rapatriés entre 1946 et 1947. Selon les sources italiennes, basées sur le bilan publié en 1958 par le délégué de la Commission Spéciale de l'ONU, seuls 10.030 hommes ont revu leur pays natal, soit plus de deux fois moins que les chiffres avancés par les Russes. Sur un Corps expéditionnaire qui rassemble 220.000 hommes environ en 1942, cela revient à dire que les pertes totales (morts et prisonniers non rentrés) atteignent les 50%. 50.000 prisonniers, 10.000 rentrés, la proportion est encore plus effrayante. Mais dans la mémoire italienne de la guerre, la mortalité des prisonniers de guerre confiés aux Français en AFN est bien plus difficile à accepter que celle enregistrée auprès des Russes (lire avec intérêt "I prigionieri italiani nella seconda guerra mondiale in Francia e nei territori francesi" de Coltrinari et Orlanducci, ainsi que "I prigionieri militari italiani nella seconda guerra mondiale, aspetti e problemi storici", étude orchestrée par Romain Rainero, avec un article de Jean-Louis Miège). Le calvaire enduré par les Italiens tombés aux mains de Français a souvent dépassé, en terme de sadisme et d'humiliation, ce qui a été vécu en Sibérie et ailleurs.

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