Merci beaucoup pour ces infos et les pistes pour les approfondir. J'ignorais que la Résistance polonaise, toutes sensibilités confondues, et que les civils polonais, eux-mêmes dans une des situations les moins enviables de l'Europe occupée, avaient été à ce point impliqués dans le "problème italien". Après la décision du Gouvernement Badoglio de tourner casaque, le statut de prisonnier de guerre fut nié aux quelque 600.000 soldats de l'ex-Regio Esercito raflés par les Allemands dans ces jours chaotiques de septembre 43. Lors d'une visite d'Edda Ciano, la fille du Duce, dans des camps allemands bondés de prisonniers, elle rapporta à son père qu'ils y étaient traités comme les "serfs de la glèbe". Dans tous les cas, Mussolini eût été bien incapable d'influer sur leur sort. |