Pour être d’accord, il faut se comprendre. Or, je ne suis pas sûr de tout saisir dans votre message, c’est pourquoi je me permets de vous demander quelques précisions avant de vous répondre. Je vous prie de m’en excuser.
Vous écrivez :
« les sympathies du Général Guisan ont évolué tout en se rapprochant progressivement de celles affiché à la population suisse qui l'avait élu »Pourriez-vous être plus précis ? De quelles sympathies part-on et quelles sont celles auxquelles on arrive ? Et surtout, quelle est la chronologie de cette évolution ? Quelles sympathies, à votre avis, animent Guisan lors de son rapport du Grütli en juillet 1940, lequel fait monter aux créneaux les officiers pro-allemands, Wille et Däniker en tête ?
Vous écrivez :
« Or ce même Paul Meyer-Schwertenbach est […], celui qui invitait le Général Guisan et son épouse à des soirées privées où il y avait surtout des allemands et/ou pro nazis. »Puis-je connaître vos sources en ce qui concerne les invités de Paul Meyer ?
Vous écrivez :
« …j'apprend du llivre de de Pierre Th. Braunschweig… »Pourriez-vous donner la page ?
Vous écrivez :
« Or ce que nous savons du traitement indépendant de Eggen, nous ne le savons que par les rapports d'interrogations de... Paul Meyer-Schwertenbach. »Que voulez-vous dire ? Qu’entendez-vous par « traitement indépendant » ?
Vous écrivez :
« En ce qui concerne Gustav Däniker (sujet secondaire) je ferai remarquer en réponse qu'il n'a été exclu que pour n'avoir pas gardé secrètes ses sympathies nazies parfaitement acceptable en interne dans les services […] »
Qu’entendez-vous par « acceptable en interne dans les services » ? Quels services ? Pas du SR, j’imagine, puisqu’il n’en faisait pas partie.
Pour répondre à votre dernière question, l’inspecteur Knecht appartient à la Police fédérale, laquelle appartient au Département fédéral de justice et police et est donc indépendante de l’armée.
Marc (et non Eric) Payot n’a pas procédé à des arrestations. Criminologue et travaillant pour le bureau du Chiffre pendant la guerre, il officie en tant qu’expert durant l’enquête. Il déchiffre les messages interceptés, analyse les écritures manuscrites, etc. |