Dans son attestation destinée à la défense de Schellenberg, Masson écrit en mai 1948 :
"Je n'ai plus rien su de Schellenberg, de mai 1945 jusqu'à ce jour. Je n'ai jamais eu l'occasion de faire quelque chose pour lui, en reconnaissance de tous les services qu'il nous a rendus avec un désintéressement certain." (cf. fac-similé dans P.-Th. Braunschweig, Geheimer Draht nach Berlin, p. 323, c'est moi qui souligne)
Je pense que c'est la première phrase que vous considérez comme un parjure. Or, les passages que vous citez font référence à des événements qui se sont déroulés avant mai 1945 et Schellenberg est entré en Suisse après que Masson a rédigé cette déclaration. |