Le plus grand service que, selon Masson, Schellenberg aurait rendu à la Suisse est d'avoir reçu l'assurance de la neutralité de la Suisse de la part de Guisan à la suite de l'affaire de la Charité-sur-Loire et de l'avoir transmise à Berlin. (Voir par exemple la lettre de Masson dans Francis Lang, Mémoires d'un médecin de campagne, 1940-1990, p. 217)
Les négociations initiées par Schellenberg lors de l'incident du Me 110 a précisément évité l'envoi de Skorzeny. Mais, je vous l'accorderai volontiers, ce n'est pas à proprement parler un grand service puisque l'Allemagne a obtenu la destruction de l'avion sous les yeux d'Eggen - tout de même contre la vente de 12 chasseurs à la Suisse. Tout le monde était content. Je vous l'accorderai aussi, la solution proposée par Masson n'était pas franchement à son honneur... |