Selon Yves Courrière, c'est Albert qui l'aurait interpellé avec sa gouaille habituelle, en s'écriant "Y aurait pas quelques cocardes, dans le tas?"
Ce qui a dû jeter un froid....
Le front manquait de pilotes. L'héroïque noyau FAFL des débuts avait fondu au feu de la bataille. Il a bien fallu dmettre le nécessaire amalgame, l'arrivée de gaullistes récents, d'abord, puis de véritables "mieux vaut tard que jamais" comme les définissait Closterman.
Il faut leur rendre cette justice qu'ils ont combattu avec autant de vaillance que leurs aînés, à la seule, et regrettable exception d'un simulateur qui s'était inventé une fausse victoire, avec mise en scène préméditée, et fut rapidement viré du groupe.
Les soviétiques ont toujours gardé une préférence sentimentale pour Pouyade, qui avait dû céder sa place à Delfino. |