Le problème ne porte pas - et n'a jamais porté - sur le compte-rendu du suicide de Himmler par Jacques Delarue, mais sur la nature de la capsule de poison utilisée par Himmler : "les chefs nazis portaient une capsule de cyanure, parfaitement étanche, dissimulée dans la bouche. Il fallait la broyer pour que le poison agisse. Si elle était avalée accidentellement, la capsule résistait aux acides de la digestion et ne produisait aucun effet" (Jacques Delarue, Histoire de la Gestapo, Fayard, 1963, p. 443).
Cette description esr confirmée par un témoin oculaire des dernières heures de Himmler, le colonel Murphy : "Pour autant que je me rappelle de celle trouvée dans ses vêtements, elle était de métal fin, suffisamment solide pour résister à une mastication soigneuse et aux liquides - surtout si c'était l'autre côté de la bouche qui était utilisé - mais pas suffisamment pour résister à une action visant à la briser."
Vous ne revenez surtout pas sur ces éléments, et revenez à des conditions hors-sujet sur la personnalité de Jacques Delarue, ou jouez sur les mots quant à l'accusation de manipulation que vous avez adressé à l'égard de Peter Padfield (qui "gomme" sciemment des passages d'un témoignage pour mieux faire passer son récit des événements, alors qu'il a conscience qu'il y aurait un prétendu problème). Libre à vous.
Vous avez, pour votre part, et sans mention de source, prétendu que l'ampoule de cyanure était "en verre fragile". Pouvez-vous prouver votre affirmation ? |