Nous commençons à ne plus avancer. Je vais donc résumer ma position et laisser les autres débattre jusqu'à ce qu'il y ait vraiment du nouveau.
Sur
j'ai archivé soigneusement tous les échanges importants (me faisant traiter au passage de vilain censeur parce que, soucieux de concision, je n'archivais pas tous les échanges). Nicolas lui-même, sur ce forum et denièrement sur celui-ci
a passé en revue tout cela, en résumant certes, mais de façon à gommer tout ce qui pourrait jouer en ma faveur. Juste un exemple : au tout début j'aurais "affirmé à partir de documents faux". Non, à partir du livre d'Allen, ce qui fait une différence qui mérite d'être portée à la connaissance du lecteur qui ne connaît pas bien l'affaire et qui, sinon, va avoir une drôle d'idée d'un historien qui a fait avancer pas mal de choses,sur Hitler et Churchill notamment, à partir de documents originaux.
Tout est à l'avenant.
Une chose nouvelle, et un peu grave, est de prétendre que j'accuserais de faux l'historien Padfield
Citation:
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9) En 1991, le livre de Peter padfield résout la contradiction en gommant les aspects du témoignage de Selvester qui contredisent celui de Murphy.
Là encore, M. Delpla met en doute l'honnêteté intellectuelle d'un historien sans la moindre preuve étayant la thèse d'une intention frauduleuse.
Oui, c'est grave. Je n'ai simplement pas parlé de malhonnêteté. Le lecteur pas absolument monté contre moi se souviendra que je passe mon temps à déconseiller ce langage, tant envers les auteurs que les internautes, en disant que rien n'est plus facile que de se persuader à tort.
C'est pourquoi, encore cette fois, je m'en dispense à l'égard de Nicolas alors que je pense qu'il a tort, ô combien.
Beaucoup dépend de la confrontation des témoignages de Selvester et de Murphy, datant respectivement de 1963 et 1964, par la faute de White Hall qui se refuse toujours à nous faire connaître en quels termes ils ont rendu compte sur le moment à leur hiérarchie. Selvester ouvre grand la porte à ma déduction : il a pris pendant 4h toutes précautions pour s'assurer qu'il n'y avait pas une ampoule dans la bouche, en verre fragile comme celle qu'il avait trouvée dans les vêtements. Donc le poison est fourni plus tard. Murphy, qui semble écrire avec ce témoignage-dynamite sous les yeux, s'acharne à le contredire sans le dire. Notamment sur le contenant du poison, qui tout d'un coup n'est plus une ampoule en verre fragile, mais un objet en "métal souple" capable de résister lors d'une mastication. Il est vrai qu'un rapport d'autopsie sérieux, c'est-à-dire décrivant les débris trouvés dans la bouche, permettrait de lever toute ambiguïté, et que nous n'en avons pas.
Padfield n'est sans doute pas malhonnête, il synthétise, des deux témoignages, ce qui est compatible, pour les besoins de son récit et parce que précisément il ne soupçonne pas une dissimulation.