Les seuls éléments de nature à remettre en cause la réalité du suicide de Himmler n'étaient autres que ces trois documents miraculeusement issus des archives britanniques par l'historien Martin Allen en 2005.
Ces documents étaient, en réalité, de vulgaires faux. Le fait était si évident que je l'avais moi-même suspecté avant toute confirmation émanant de l'expertise pratiquée par l'ancienne pointure de Scotland Yard.
Dans ces conditions, il n'y a plus d'"affaire Himmler", et chacun peut retourner à ses occupations - sauf vous, et les négagas qui crient encore que Himmler a été suicidé (cas de l'escroc hitlérophile David Irving) ou qu'il a été battu à mort (cas de l'escroc néo-nazi Joseph Bellinger). Bref, vous cohabitez avec une belle brochette d'allumés, alors qu'il n'y a vraiment aucune question à se poser. Mais j'ai déjà montré que vous faisiez preuve d'hypercritique et de mauvaise foi dans ce dossier...
A dire vrai, la seule question digne d'intérêt touche dès lors à l'identification du faussaire.
La direction des archives britanniques a mené son enquête interne, n'a sans doute rien détecté - dans le cas contraire, pourquoi remettre le dossier aux autorités ? - et a renforcé, à l'en croire, ses mesures de sécurité. Et de toute évidence, après deux ans, lesdites autorités ont fait chou blanc. Dommage. Mais prévisible : il n'est pas si difficile d'introduire un faux aux archives, et le fait s'était déjà produit auparavant, aux Etats-Unis. |