Selon Laurent Douzou, il y a, dans le dossier «Aubrac» conservé au siège (du Parti Communiste), une note du 8 décembre 1983, intitulée «Recherches sur Raymond et Lucie Aubrac», où sont consignés les renseignements suivants :
Rien de précis sur leurs activités pendant la clandestinité.
Pas de documents aux archives.
Une seule information donnée par l'ancien vice-président des groupes francs (GF), dit «Robert», et qui s'appelle
A. Chaflot – 8, rue des Sports
62900 Vénissieux
Tél : xxxxxx
Dans une lettre adressée au camarade Picot, responsable de l'ANACR du Rhône, cette personne parle de Lucie Aubrac en ces termes :
«Je n'ai jamais revendiqué le coup de l'attaque du fourgon cellulaire boulevard des Hirondelles; j'étais ailleurs, à Saint-Priest.
J'ai appris il n'y a pas très longtemps de la bouche de Toto Gruget que Lucie Aubrac avait dit qu'elle avait payé les groupes francs pour faire ce coup. Elle a du culot, car malgré que ce soit vrai, elle aurait dû avoir la décence de le garder pour elle.
«Évidemment, l'argent a servi à acheter le garage rouge, route de Genas au nom de Jean Thomas ; il a été revendu après la Libération et la somme a été répartie entre les copains qui avaient fait le coup et Jean Thomas. Cela a été décidé au cours de l'assemblée que nous avons eue au café du Pont (chez Chaflot, mon petit cousin).» |