La recherche historique et l'affect ne font jamais bon ménage.
Mais pourquoi généraliser ainsi ? L'histoire n'est pas encore écrite par des robots, donc histoire et affect font toujours ménage ensemble. Un scientifique doit donc en être conscient et tenter de s'en affranchir.
Daniel Cordier le premier devrait pourtant le savoir.
Et pourquoi diable ne le saurait-il pas ?
Son dernier livre est un livre de souvenirs et pas un ouvrage historique comme les précédents. Il me semble donc qu'il sait assez bien séparer les genres.
Donc peut être que certains laissent leur affect envahir leur raison, mais je crois que d'autres savent rester lucides. De quel droit leur nier cette qualité, par principe et sans démontrer qu'ils ne l'auraient pas ?
Amicalement
Jacques