tel est le verdict de toutes les instances, y compris la cour européenne des droits de l'homme, concernant le livre de Chauvy.
Les pages de Baynac sur la prétendue arrestation de Cordier relèvent de ce registre. Et n'allez pas dire "il n'avait qu'à attaquer, s'il ne le fait pas c'est que etc.". Le procès, avant d'être une occasion de réparation, est une prime offerte au diffamateur et si la chose a été peu remarquée il est tout à fait sain de la traiter par le mépris.
Cela m'en rappelle une bien bonne : un garçon très répandu sur les forums, et disparu depuis, m'avait un jour reproché une turpitude dont la presse avait brièvement accusé un autre François Delpla. Je ne l'avais pas laissé s'enferrer trop longtemps, mais quand je lui avais dévoilé son erreur il avait voulu jouer les prolongations en grognant : "tiens tiens, et pourquoi n'avez-vous pas fait un communiqué pour dire que ce n'était pas vous ?"
Je vous accorde que le cas de Vergès est un peu différent de celui du Chauvy : il joue sur tous les registres et ne s'est pas interdit la diffamation directe et carrée, en s'abritant lâchemement sous sa toque d'avocat, par exemple lorsqu'il a fait signer par son client Barbie (qui n'avait, à l'évidence, aucun souvenir de Lucie) : "Madame Aubrac (sic !) me téléphone à midi l'heure et le lieu de la réunion".
Quant à ma modeste personne, elle est très étonnée de s'entendre reprocher de faire des attaques personnelles... à plus forte raison dans "toujours tous" ses écrits !!
Vous m'obligeriez donc en reconnaissant qu'au moins celui-ci, s'agissant de votre personne, fait exception, car il vous épargne en tant qu'individu tout en exposant le peu de considération qu'inspire votre prose. |