Dans "Le matin des magiciens" Louis Pauwels et Jacques Bergier ont émis une théorie, moins laborieuse que celle du texte que vous citez. Dans la mesure où le nazisme se voulait eugéniste, et se vouait à l'amélioration d'un peuple par l'élimination des éléments médiocres ou faibles, il revenait au paganisme antique, et gommait tout l'héritage judéo-chrétien. D'où le rejet violent et sans appel du message humaniste qui tient tout être humain pour unique et irremplaçable.
C'est bien Hitler lui même (Libres propos) qui a dit que le christianisme, poussé à sa logique extrême, serait la culture du déchet humain? Bien qu'il ait émis, un autre jour, une appréciation louangeuse des Dix Commandements, il n'en était pas à une contradiction prés. Il était avant tout pour le triomphe des "forts" et l'élimination des "faibles".
Pour ce qui est de l'antisémitisme, et compte tenu des inquiétudes qu'avait fait naître le projet sioniste et la déclaration Balfour,
compte tenu également des antagonismes religieux contre la plus ancienne religion monothéistes, aux textes récupérés, au territoire squatté.
On pourrait tout aussi bien dire que Hitler a été un homme de paille, missionné par l'Eglise et par l'Islam, pour anéantir le judaïsme.
Et qu'il en a été empêché, par les protestants et les communistes.
Je sais, c'est trés schématisé, mais pas tellement inexact. |