Je suis d'accord avec les faits que vous rapportez et je pourrais meme en ajouter d'autres, mais les passiones d'histoire devraient, selon moi, comme les juges d'instruction instruire a charge et a decharge. Beaucoups de livres retracent les fautes de l'eglise qu'il serait vain de nier et injuste de minimiser... MAIS
Il faut egalement instruire a decharge: la resistance allemande n'a trouve de soutien qu'au vatican, les chretiens sont associee egalement a de nombreuses protestation contre les exactions nazies et, en tant qu'agnostique, je ne me sens pas le devoir de plaider pour le Vatican. En tant qu'historien (certes amateur) je me sens le devoir de traquer les faits (tous les faits) et de tenter de comprendre (sans excuser).
Le post expreimant qu'Hitler etait une sorte d'emanation de la communaute chretienne qu'il a combattu (certes mons fort que la communaute juive) me paraissait excessif.
Lina Heydrich (qui etait elle meme une nazi fanatique) expliquait que son mari haissait bien plus les chretiens que les juifs. Le camps de concentration de Dachau (un des premiers) fut pendant longtemps appele le camps des pretres... Le Ahnenerbe et la Weltanschauung qu'elle pronait furent promues pour que la chretiente ne soit pas une alternative possibler a la judaicite (puisque les nazis s'etaient convaincus que la communaute juive controlait aussi bien le capitalisme americain que le communisme bolchevique).
Que l'eglise se soit, pour des raisons politiques plus que religieuses, gravement fourvoyee (elle a d'ailleurs presente tres tardivement, des excuses a la communaute juive) ne fait pas de doute: en faire le principe moteur du nazisme, non (pas parce que ce serait choquant, juste parce que se serait une falsification de l'histoire).
Il n'y a aucun mal a envisager cette eventualite mais elle ne resiste pas a un examen depassionalise. |