pour faire suite à un échange commencé dans un autre sujet
... Je tenais à vous dire que parmi mes amis -cadres dynamiques, instruits, cultivés, lecteurs et tout çà ...- aucun ne soupçonnait le dixième de ce que je relate dans mon livre!
Lorsque nous en avons ensuite parlé, tous m'ont dit avoir completement découvert un grand pan de l'Histoire, presque totalement inconnu pour eux. Et je ne parle pas seulement de l'épisode "Espagne", effectivement méconnu, mais aussi de tous les autres chapitres!
AFN, campagne d'Italie, Vosges, Alsace, Rhin et Danube etc etc... Pour eux, entre l'Appel du 18 juin et la Libération de Paris, il y avait... euh... le débarquement en Normandie et euh... Oradour sur Glane (et encore!) mais pas grand chose d'autre.
Je suis donc d'autant plus confortée dans mon idée d'avoir fait oeuvre utile. Et bien que j'aie tout à fait conscience que le parcours de mon père n'a rien d'héroique, par rapport à ceux qui ont marché du Tchad à Berchtesgaden (quel que soit le chemin emprunté, d'ailleurs, je ne parle pas que des FL), je suis malgré tout heureuse d'avoir ré-écrit un "bout du chemin".
Car, pour paraphraser Jacques, c'est aussi "mon histoire", ma "dernière histoire". Celle qui a mis ma propre existence (et celle de mes amis) sur les rails paisibles où je glisse aujourd'hui.
Même l'une des filles du général Thuaire me l'a écrit dans sa carte de voeux: "Il faut une certaine dose d'imagination pour réaliser que tout ce qui est relaté a été vraiment vécu!"
et pourtant... allez, je ne vais paraphraser Galilée maintenant;-)
frédérique