Tout au long de mon livre -dépéchez-vous de le terminer, jacques ;-) j'ai effectivement établi naÎvement "un pont" entre toutes les composantes de l'Armée des Alliés à cette époque. Ceux d'avant 43, ceux d'après, les Francais Libres (dont je parle abondamment et avec admiration) et les "naphtalines" (pour lesquels je ne pense pas avoir affiché une tendresse particulière), le CEFI, bien oublié dans tout çà aussi, les "indigènes" combattants des Vosges et d'Alsace, les FFI, dont faisait partie mon beau-père, même si, comme le regrette JP. Aumont dans son livre "Souvenits Provisoires", beaucoup d'entre eux s'étaient engagés "dès aout 44...!", les Américains , qui ne furent pas toujours tendres avec nous etc...
Tout ce "beau monde" gravite autour de l'histoire de mon père et de ses camarades. Et sa fierté était justement d'en avoir fait partie. Toutefois, (et pour conclure, je l'espère, sur ce sujet...) parmi ses reliques, je n'ai retrouvé dans ses affaires personnelles QUE l'insigne de la France Libre, le seul qu'il portât jamais sur toutes les photos endimmanchées de mon enfance. Il avait sans nul doute des préférences, que j'ai respectées...
amicalement aussi, Frédérique |