les mots du colonel... - MA DERNIERE VIE - forum "Livres de guerre"
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Mon père, un « Français Libre »...
 
 
 
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MA DERNIERE VIE / Frédérique LEON GUITTAT

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1gue-guerre concernant les dates de Jacques Ghémard

les mots du colonel... de Leon le jeudi 16 février 2006 à 11h03

ne s'appliquaient pas aux soldats de l'Axe ayant combattu dans cette gurre, c'est évident !

Et dans ce chapitre brûlant, c'est plutôt moi qui allume une mèche en "rendant hommage" ( à la fin de mon livre) à l'ami autrichien de mon père qui avait combattu 7 ans (!), enrolé de facto dans la Wehrmacht en 1938 et qui avait parcouru en tous sens la Scandinavie, la Sibérie et les Balkans... mais c'est une autre histoire ! Moi aussi, je suis européenne.

Je crois qu'il (le colonel) voulait plutot "ménager" les susceptiblités (et apaiser les rivalités qui subsistent encore aujourd'hui, il ne l'ignore sans doute pas) des anciens FL et de ceux de l'Armée d'Afrique. Etant colonel, il ne peut pas vraiment reconnaitre (même aujourd'hui) que les "dissidents de 40/42" avaient finalement raison. Je l'ai perçu comme çà.

Il préfère donc aborder le problème d'une façon "oecuménique" et "apaisée", une façon de voir que j'ai utilisée dans mon livre, justement.
La guerre ne s'est pas gagnée avant le 1er août 43, et il a fallu d'autres, beaucoup d'autres ! soldats- engagés ou enrôlés- pour venir à bout du fascisme et envoyer de Lattre, le mal-aimé, à Berlin. Enfin, c'est mon avis.


Mon père n'était pas communautariste, pour employer un mot à la mode et il fréquentait aussi librement ! les anciens des Forces Françaises Libres et les anciens de Rhin et Danube, qui vinrent sur sa tombe, faire un discours émouvant et disposer une plaque, le jour de ses obsèques.

***ALLOCUTION PRONONCEE le 30 juin 1980 lors des funérailles de notre camarade LEON Robert, par M. RIBES, secrétaire départemental de l’Association Rhin et Danube

« Notre camarade LEON Robert était né le 5 mai 1921.
Comme beaucoup d’entre nous, il a connu la période insouciante de notre époque, puisque, lorsque l’Allemagne hitlérienne envahissait la Belgique, il n’avait que 18 ans.
Dès ce moment, sa vie devait changer. Il prenait conscience de la gravité dans laquelle notre pays était plongé. Lui aussi a connu les durs moments de l’occupation. Après les difficiles heures vécues dans l’opposition au régime établi en métropole, il passe aux FFL et rejoint l’Armée de Libération : campagne d‘Italie, débarquement en Provence, poursuite de l’ennemi et Libération du sud-est de la France, campagnes des Vosges et d’Alsace, il est sur tous les terrains où l’Armée de Lattre connaît succès et gloire.
En février 1945, il est affecté dans la Réserve Générale de la 1ère Armée, au 152e Régiment du Génie. Cela ne veut pas dire qu’il reste loin du combat. Nous savons tous que le Génie, et surtout celui dont on peut disposer à tout moment, est toujours à la pointe du combat.
Fin 1945, notre ami est titulaire de la Croix de Guerre, modeste décoration qui, pour beaucoup, est le signe de la reconnaissance de la Patrie.
Oui, c’était un bon Français, qui a su, à la place qui lui était assignée, faire son devoir avec simplicité et grandeur.
La paix revenue, il a su se souvenir des heures sombres. Sa grande fierté était de se souvenir que la France avait vaincu l’oppression et avait fait triompher la Liberté. Il pensait à ses camarades de combat et n’oubliait jamais que le 8 mai était une grande date. Sa joie était de fleurir son logis d’un grand drapeau tricolore. Il ignorait si d’autres en faisaient autant. Il ne voulait pas imiter mais il tenait à faire savoir que le 8 mai, la France était redevenue elle-même.
Madame, Robert était des nôtres. Il faisait partie de notre grande famille Rhin et Danube.
Ce n’est pas parce que l’un des nôtres arrive au bout du chemin qu’il nous quitte pour autant. Il reste en nos cœurs. A travers lui, sa famille aussi.
Soyez assurée, Madame, que nous partageons votre peine et que les quelques mots que j’ai prononcés ne sont pas de pure forme.
Bien que Robert nous attende, avec tous ses camarades, vous êtes toujours de notre famille. Nous mettons notre association à votre disposition, à votre service ainsi qu’à celui de vos enfants.
Nos œuvres sont les vôtres. Vous ne ferez jamais appel en vain à Rhin et Danube.
Que votre mari, notre ami, parte rassuré. Tant que ses camarades sont encore sur cette terre, vous ne serez pas seule.
Au revoir, Robert. »

*** / ***

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