Cette mise au point des quatre chercheurs est remarquable.
(...)Nous n'en serions pas là si les parlementaires - à commencer par l'actuel ministre des affaires étrangères, un des initiateurs de l'éloge de la Nation aux colons - et le gouvernement s'étaient inspirés des accords de Nouméa (1998), qui déclaraient : "Le moment est venu de reconnaître les ombres de la période coloniale, même si elle ne fut pas lumière." Ces accords, sans emphase ni outrance, s'efforcent de rendre justice aux colonisés et aux colons.
Nous n'en serions pas là si la classe politique n'avait pas cédé aux abus de mémoires d'un lobby de nostalgiques de l'Algérie française qui n'a rien appris ni oublié, et discrédite l'image du pays sur la scène internationale.(...)
Voilà une constatation salutaire. Espérons qu'ils seront entendus par les différents ministères concernés par cette affaire d'où émane une impression de plus en plus nette et pénible de réviso-négationnisme...
RC |